Selon les scientifiques, les personnes présentant certaines déficiences cognitives sont plus susceptibles de développer une démence sénile.
L’étude a concerné 376 personnes âgées de 55 à 91 ans. Chacun d'eux avait une déficience cognitive légère. L'observation a été menée sur deux ans. Tous les six mois, des données sur la dépression, l'anxiété et divers changements cérébraux étaient collectées.
Il s'est avéré que chez les volontaires présentant des degrés d'anxiété différents, le risque de développer une démence sénile augmentait considérablement (avec une anxiété forte pouvant atteindre 135%). Il a également été constaté que chez les personnes atteintes de troubles cognitifs mineurs et d'anxiété accrue, le risque de développer la maladie d'Alzheimer est beaucoup plus élevé.
Curieusement, tous les volontaires présentaient des taux de dépression assez faibles, ce qui montre l’insignifiance de la dépression clinique dans le développement de la démence sénile.
